Durant cette première partie de l’année 2020, les ventes du leader du marché européen EDC Retail sont en plein essor en raison de la crise du coronavirus.
Veendam, 10 avril 2020 – La société Beate Uhse, dont les activités en ligne ont été reprises l’année dernière par le groupe néerlandais EDC Retail, a connu une excellente année. Le chiffre d’affaires réalisé en France via la boutique en ligne Adam et Eve s’élève à 5 millions d’euros depuis le mois d’août dernier.
En partie grâce à la croissance du groupe Beate Uhse, EDC Retail a réalisé un chiffre d’affaires record. Le numéro un du marché européen a vendu un total de 33,4 millions d’euros en 2019, soit près de 50 % de plus qu’en 2018. Les résultats du premier trimestre 2020 sont également encourageants.
Avec 800 commandes supplémentaires reçues chaque jour suite à la crise du coronavirus, les ventes en France ont augmenté en moyenne de 94 %. L’on a même pu observer une croissance de 162 % sur une journée seulement.
En 2019, EDC Retail a accueilli près de 250 000 nouveaux clients. Pareillement, le nombre de visiteurs réguliers a fortement augmenté avec un panier d’une soixantaine d’euros en moyenne dépensés auprès du géant de l’érotisme en ligne basé à Veendam. Nous constatons un changement dans la demande, souligne le PDG Eric Idema.
Au début, c’étaient principalement des jouets en vrac qui étaient vendus, aujourd’hui les consommateurs choisissent plutôt une expérience complète. Pensez par exemple à une combinaison de lingerie, sextoys et un coffret surprise ainsi que des produits assortis de notre pharmacie, tels que des produits d’hygiène et de massage.
Les vibromasseurs en tête des ventes
Au sein d’EDC Retail, Beate Uhse une société d’origine allemande s’est avérée une grande réussite. Les boutiques en ligne qui en font partie comme Adameteve.fr, se sont développées de manière considérable. Le chiffre d’affaires de 2019 s’est élevé à plusieurs millions d’euros en France.
Nous avons regagné la confiance des consommateurs, déclare Eric Idema. Depuis des années, ce sont les vibromasseurs qui constituent la catégorie de produits la plus prisée et ça n’a pas changé en 2019. Plus précisément, les ventes de vibromasseurs à pression d’air, tels que le Womanizer et le Satisfyer, sont en plein essor.
Par ailleurs, les oeufs vibrants étaient aussi très convoités. Idema souligne la vente du calendrier de l’Avent, comprenant des jouets excitants et qui s’est révélé être un grand succès. Il n’a été en ligne seulement quatre mois, mais a immédiatement généré une hausse de deux pour cent sur le chiffre d’affaires, explique Idema.
Afin de faire face à cette croissance exponentielle des ventes, quarante nouveaux employés ont été embauchés au cours de l’année dernière. Par conséquent, EDC Retail compte environ deux cents employés. A cela s’ajoute que pendant les périodes de forte activité, comme à Noël et à la Saint-Valentin, des vacataires externes viennent renforcer les équipes.
La vague du coronavirus
Cette dernière est actuellement le cas, étant donné que la crise du coronavirus entraîne un grand nombre de commandes. À la suite de mesures prises par le gouvernement dans la lutte contre le coronavirus le 17 mars dernier, de nombreux français se sont retrouvés confinés à domicile. Depuis, EDC Retail a enregistré une forte augmentation du nombre de commandes. Plus le temps passe, plus les ventes sont importantes et plus le chiffre d’affaires accroît , explique Idema.
Chaque jour, près de 1500 à 1800 commandes supplémentaires sont enregistrées. En temps normal, nous constatons une diminution des dépenses durant les mois de mars et d’avril. Nous observons actuellement une croissance moyenne de 80 % du chiffre d’affaires avec des pics touchant les 94 %. En ce moment nous travaillons d’arrache-pied afin de traiter à temps la totalité des commandes. Pour y parvenir, trois équipes travaillent 24h/24 et 7j/7 dans l’entrepôt situé à Veendam.
À la mi-février, une pénurie de sextoys risquait, lorsque la production en Chine était au point mort à cause du coronavirus. Entre-temps, l’activité et donc la production a été relancé et la redoutable pénurie n’est plus d’actualité.
Une évolution
EDC Retail observe particulièrement une augmentation des ventes de lubrifiants et de préservatifs. Alors que les femmes achètent plus de jouets pendant cette période de quarantaine, les hommes optent plus souvent pour des produits de luxe pour plus de stimulation. D’autant plus les jouets pouvant être contrôlés par une application (qui peuvent même être contrôlés depuis l’autre bout du monde) sont très prisés en général.
Pour 2020, EDC Retail prévoit de réaliser un chiffre d’affaires total d’environ 40 millions.
À propos de EDC Retail
EDC Retail est leader du marché européen dans le domaine des produits érotiques. La société, basée à Veendam, comprend entre autres le grand nom EasyToys. Avec plus de 100 000 visiteurs par jour et une offre de plus de 14 000 articles érotiques, EasyToys.nl est la plus grande boutique en ligne des Pays-Bas ainsi que de la Belgique.
Voici quelques exemples d’articles populaires:
- Godemichet
- Fleshlight
- Lingerie pour les femmes
- Accessoires bondage
EDC Retail possède également plusieurs autres boutiques en ligne et produit plusieurs de ses propres marques. En tant que grossiste, elle fournit d’autres boutiques en ligne, des distributeurs et des commerces de détail dans le monde entier.
EDC Retail a été fondée en 2007 par Eric Idema. L’entreprise a ensuite connu une croissance rapide. En 2018, EDC Retail a réalisé un chiffre d’affaires annuel de plus de 21 millions d’euros. Au cours de 2019, EDC Retail rachète le groupe érotique allemand Beate Uhse.
Ce dernier propose une vaste gamme de lingerie, de sextoys et de produits liés à l’art de vivre dans sept pays différents, dont Adam et Eve en France, et dispose d’un assortiment de plus de 30 000 articles destinés aux femmes, hommes et couples. Depuis la reprise des activités en ligne de Beate Uhse, EDC est le numéro un du marché européen. L’entreprise emploie près de 200 personnes et a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 33 millions d’euros en 2019.