Lyon Webzine a passé au crible la liste des 185 candidats aux législatives dans le Rhône. Après décortication, le Front national apparaît comme particulièrement exemplaire en matière de parité et accorde une plus grande place aux jeunes que ses principaux adversaires.
Comme il l’avait annoncé fin mai, le Front national a fait valoir la parité hommes – femmes pour ces élections législatives. Ainsi, l’égalité est parfaite dans le Rhône. Le FN a bien investi sept hommes et sept femmes. Autre parti à avoir joué le jeu de la parité, à l’instar du gouvernement Ayrault, le Modem. Le parti de François Bayrou ne propose des candidats que dans huit circonscriptions (sur quatorze), mais en faisant primer un partage égal d’hommes et de femmes. Sans aucun doute, l’UMP est le mauvais élève avec seulement trois candidates quand onze hommes sont en course. A gauche, on privilégie les femmes mais sans appliquer la parité. Ainsi, le Parti socialiste et le Front de Gauche ont, tous deux, investit huit femmes pour six hommes.
Pas de place pour la jeunesse au PS
C’est aussi le FN qui offre le plus de place à la jeunesse dans le Rhône. Le candidat frontiste, dans le Rhône, a en moyenne 43,8 ans. Le plus jeune a seulement 22 ans. Par contre, du côté socialiste, il n’y a pas de quoi sourire. Alors que le candidat Hollande avait mis la jeunesse au cœur de son programme, dans le Rhône le candidat socialiste a 54,7 ans en moyenne. Le plus jeune candidat socialiste est d’ailleurs une femme de 41 ans. Elle n’est autre que la remplaçante de Najat Vallaud-Belkacem dans la 4e circonscription, Anne Brugnera. En revanche, Europe Ecologie – Les Verts fait plus d’effort. Les alliés des socialistes ont investit un candidat de 23 ans et l’âge moyen du candidat écologiste, dans le Rhône, a 47 ans. Si l’UMP fléchit sur la question de la parité, le parti se rattrape légèrement sur la jeunesse en proposant une candidate de 27 ans, Emmanuelle Haziza, dans la 6e circonscription et en offrant l’investiture à plusieurs trentenaires.
Petit détail amusant, quelques prénoms reviennent fréquemment. Ainsi, on compte quatre Michel et le même nombre de Philippe, Christophe ou encore Pierre. Chez les femmes, elles sont trois candidates à se prénommer Florence et trois Michèle briguent un mandat de députée.
Archive du lundi 4 juin 2012