Marseille est l’une des plus grandes villes de France ayant connu une histoire religieuse assez intéressante. Bien que cela n’ait pas toujours été le cas, elle est considérée comme très accueillante pour les communautés étrangères. C’est sans doute pour cela que la communauté juive n’a pas vraiment eu de difficulté à y trouver sa place.
Marseille, une ville cosmopolite qui accueille la diversité
Le cosmopolitisme est un principe qui consiste à la coexistence de plusieurs communautés différentes dans un même espace. Il faut savoir que Marseille était, au début des années 1970, après la décolonisation, une ville purement raciste. C’est à la fin des années 1980 qu’elle est devenue plus tolérante envers tout ce qui est étranger.
C’est un changement qui fut généralement motivé par le développement du commerce dans la région. Plusieurs commerçants de différentes ethnies venaient et s’installaient pour mener leurs activités commerciales. Ainsi, la cohabitation entre diverses religions s’est vite installée.
Depuis lors, plusieurs communautés, dont celle juive, ont su se faire une place tout en se développant dans la ville. Aussi, cette dernière a activement participé à la construction de la ville de Marseille.
Une communauté soudée et ouverte
Zvi Ammar est un grand homme au grand cœur qui a marqué de façon positive l’histoire de la communauté juive à Marseille. En effet, il a été le président du consistoire régional. De plus, il fut président des communautés périphériques et, par la suite, président de la communauté juive.
À ce titre, cet homme religieux a mené plusieurs actions visant la consolidation des liens entre les religions. Cela a permis une cohabitation facile entre les catholiques, les protestants, les musulmans et même les bouddhistes.
Zvi Ammar vivait au quotidien avec sa communauté, donc était au courant des différents problèmes. Ainsi, il a pu mettre en place un système de dialogue ouvert à tous. C’est grâce à sa sagesse que la communauté juive est restée soudée, tout en étant ouverte vers les autres.